L’artiste peintre

L’artiste peintre Alain Léchenne est né le 28 mars 1958 à Moutier, dans le Jura bernois.

Depuis enfant, il est passionné par le dessin. Durant sa scolarité, il crée une BD de 2 volumes de 62 pages chacune.

Lors de ses études d’enseignant en art visuel dans le secondaire 1, il approche le dessin avec une plus grande liberté du geste grâce à ses enseignants Gottfried Tritten et Yves Voirol. Il découvre aussi, entre autres, les impressionnistes comme Claude Monet, s’interrogent sur les fauvistes comme Henri Matisse et les peintres abstraits américains Rothko et Jackson Pollock qui lui donnent envie de passer à la peinture abstraite.

Il dessine toujours, mais se consacre donc à plein temps à l’abstraction picturale dans son atelier à Eschert (Jura bernois) de 1984 à 1990. Il se lie d’amitié avec deux peintres, Michel Gentil et Janvier, qui viennent de temps en temps travailler dans l’atelier de Philippe von Niederhäusern (Fono), atelier qui juxtapose le sien. La peinture abstraite de ses deux amis ne le laisse pas indifférent, mais développe une technique et un style qui lui sont propres.

De longs séjours en Afrique, également en Amérique du Sud influencera aussi sa perception des couleurs et sa création picturale.

Au Brésil, il affectionne tout particulièrement fixer sur des feuilles de très grand format, avec une extrême minutie les vieux quartiers du Pélurinio de Salvador de Bahia avec sa plume et son encre de chine. Il aime également dessiner au crayon de papier les nombreux enfants des rues et les laissés-pour-compte.

Amoureux de la Provence, il passe de nombreux séjours dans le mas de Michel Gentil situé au-dessus des Gorges du Verdon. Assis en pleine nature sur une petite chaise pliante, il aime rester des jours entiers sous le soleil de Provence pour fixer, toujours sur des immenses feuilles, avec une extrême finesse les détails des majestueuses Gorges du Verdon à l’aide d’une petite plume et d’une petite bouteille d’encre de chine.

En raison d’une quête spirituelle qui lui tient très à coeur, puis de ses nouvelles responsabilités familiales – il a en effet épousé Ndeye Wemsy qu’il a rencontrée lors d’un séjour de plusieurs années au Sénégal, qui lui donnera deux enfants, Sarah et Jonathan – il ralentit pour quelque temps son activité artistique. Pour faire vivre sa nouvelle petite famille, il entreprend en 2003 un travail d’enseignant d’art visuel, entre autres, dans le secondaire I, d’abord dans le canton de Vaud, puis en Valais. En 2007, il se remet à peindre avec une force renouvelée ; c’est à Saxon, qu’il a aménagé son atelier, dans lequel il s’investit dans de plus grand format.